Une langue pour renaître

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Dans la continuité d’une résidence d’artiste initiée au Lycée Henri IV de Béziers en 2016, Ahlem Aussant-Leroy travaille sur un projet de film documentaire: « Une langue pour renaître : L’arabe et la Nahda ».

La résidence

Parmi les élèves et les professeurs, Ahlem Aussant-Leroy développe son projet. Elle écrit, elle enquête et prolonge son travail de repérage. Elle intervient aussi dans les classes de professeurs volontaires pour faire découvrir son travail aux élèves, pour animer des ateliers et partager sa passion du cinéma.

Initiation au documentaire pour les élèves du lycée, la résidence s’articule autour de l’histoire de la langue arabe, en partenariat avec le Ciné-club et la MJC de Béziers. Ahlem Aussant-Leroy a dans ce cadre invité la réalisatrice Anna Roussillon à rencontrer les lycéens et présenter son propre film « Je suis le peuple ».

Résumé du Projet

En 2011, le monde occidental a appris de nouveaux mots : tahrir, hourria… La langue arabe a fait son grand retour sur la scène internationale. Elle est mon personnage principal pour appréhender un vécu arabe tout juste sorti du silence.

Ce film est une quête personnelle à la rencontre de la langue arabe. À travers la Méditerranée, le Golfe et la France arabophone, la langue arabe, que j’apprends et rêve de parler un jour, m’est racontée par des locuteurs arabophones et révélée par des images d’archives et de cinéma qui lui donnent corps. Peu à peu, elle s’incarne en un personnage riche et tourmenté, dévoilant une histoire enfouie, née avec la Nahda, au XIXème siècle, et ressurgie avec les printemps arabes.

Le spectateur est invité à une expérience d’immersion linguistique, dans laquelle la langue arabe classique, devenue arabe standard moderne, dessine un portrait par le verbe des Arabes d’aujourd’hui.

Projet documentaire – 52min – Production: Les Films D’Ici Méditerranée


Un film d’atelier

« Dialogue de sourds » est un court-métrage de fiction réalisé avec les élèves du lycée Henri IV de Béziers en 2016 dans le cadre de la résidence d’artiste d’Ahlem Aussant-Leroy. Les dialogues sont truffés de mots d’origine arabe, plus ou moins reconnaissables: une façon très concrète de rappeler ce que la langue française doit aux apports extérieurs et interroger les crispations actuelles sur l’appauvrissement de la langue au contact d’autres cultures.

En partenariat avec:

Les petites caméras

  • 64 Rue du Puits de Gy
  • 89 100 NAILLY